Dans les outre-mer, où le taux de chômage est trois fois supérieur à celui de la métropole – 24 % en moyenne aux Antilles, un peu plus à La Réunion –, le régime d'auto-entrepreneur a suscité un formidable espoir. Vous avez fait preuve d'autosatisfaction, mais il reste des zones d'ombre. Le chômage n'a d'ailleurs pas diminué aux Antilles, et les problèmes se sont multipliés. Avez-vous pris contact avec des présidents de chambre de métiers ? Beaucoup de jeunes chefs d'entreprise sont en effet confrontés à une concurrence déloyale. Dans ma commune, trois petites entreprises emploient sept à huit salariés ; deux d'entre eux, devenus auto-entrepreneurs, les mettent désormais en péril par une concurrence déloyale, et ce sans avoir reçu de formation. Avant de crier victoire, il faudrait corriger les très nombreux inconvénients liés au système.