Le statut d'auto-entrepreneur, contrairement à ce que l'on a prétendu, est une réussite. Néanmoins, certaines difficultés demeurent en matière de qualification, notamment dans le secteur du bâtiment : peut-on demander davantage à l'auto-entrepreneur qu'à l'artisan maçon, lequel peut s'installer sans avoir de qualification ?
J'aimerais aussi en savoir un peu plus sur l'accompagnement, qui peut se faire à différents niveaux.
Quant à l'assurance, elle pose un réel problème. Les sociétés qui proposent la garantie décennale évoluent en effet dans un secteur très tendu. Les plafonds de garantie sont si hauts que les revenus bruts des auto-entrepreneurs ne suffisent pas : il faut donc réfléchir à une couverture assurantielle.
Un tutorat doit par ailleurs être créé entre les chambres consulaires et les auto-entrepreneurs, lesquels ont besoin de suivi et de formation, la plupart d'entre eux ayant vocation à évoluer vers l'entreprise classique.