C'était une loi défendue par Jean-Pierre Chevènement. L'idée était déjà présente qu'il fallait, autant que possible, attirer les meilleurs dans notre pays. J'observe que, depuis 2002, on a persévéré dans cette direction, puisqu'ont été créés, avec des succès divers, la carte « salarié en mission », la carte « compétences et talents », la carte pour « contribution économique exceptionnelle », et que nous sommes en train de créer, sur directive communautaire, la carte bleue européenne. Pourtant, les statistiques montrent que l'Union européenne n'attire que 1,7 % de travailleurs étrangers extracommunautaires hautement qualifiés, contre 9 % pour l'Australie, plus de 7 % pour le Canada, 3 % pour les États-Unis et 5 % pour la Suisse.
Dernière remarque : d'après les statistiques officielles de Pôle emploi, 25 % des étrangers en règle sont au chômage.
Je mets simplement ces trois données en parallèle. De deux choses l'une : ou bien nous continuons à adopter une attitude d'angélisme lyrique,…