Je partage pleinement les propos que viennent de tenir les orateurs précédents.
Je souhaite revenir sur le droit d'asile. Le drame, ce n'est pas la situation actuelle, bien qu'elle puisse être améliorée, mais le fait que vous aspiriez, monsieur le ministre, à aligner la France sur les pratiques du moins-disant. La convention de Genève est grignotée petit à petit. Et ce n'est pas parce qu'il y a des fraudeurs qu'il faut méconnaître les droits des personnes persécutées.
Et quand vous trouvez tout à fait normal de sous-traiter à une grande démocratie comme la Libye le recueil de la demande d'asile de ressortissants de différents pays du continent africain, je ne suis pas sûre que nous allions vers le haut…