L'exemple pris par M. Calméjane plaide en réalité contre l'amendement. Il nous dit que, dans son département, beaucoup de gens vont et viennent – entre Paris, la banlieue parisienne, et Roissy. Nous sommes exactement dans la même situation.
Ce que nous voudrions, c'est avoir une structure qui nous permette de travailler ensemble et d'organiser les transports, plutôt que de nous contenter d'être sur le bord de la route et de voir passer avions et voitures. Tous ceux qui ont voté pour qu'il y ait une organisation du Grand Paris vont-ils refuser aujourd'hui aux communes frontalières une organisation des transports et des activités de part et d'autre de la frontière, une urbanisation concertée, une meilleure gestion du territoire ? Ce n'est pas raisonnable, et j'appelle mes collègues à voter contre l'amendement.
(L'amendement n° 299 n'est pas adopté.)
(L'article 7, amendé, est adopté.)