Le groupe Nouveau Centre et apparenté est favorable à cet amendement. En effet, dans sa sagesse, le Sénat s'est orienté vers un mode de scrutin mixte permettant aussi la représentation des territoires. À entendre les propos échangés, aucun mode de scrutin n'est parfait. Si la proportionnelle offre des avantages tout à fait évidents, s'agissant notamment de la parité, elle pose des problèmes de représentation des territoires. Je suis élu du département du Tarn. Depuis l'origine, tous les partis politiques présentent, au scrutin proportionnel, des candidats issus des principales villes et agglomérations du département, mais il n'y a jamais de conseillers régionaux issus des secteurs ruraux. Un mode de scrutin mixte assurerait cette représentation des territoires. D'un côté, le mode de scrutin uninominal permettrait d'asseoir une majorité tout en assurant la représentation des secteurs ruraux. De l'autre, une dose de proportionnelle, certes à déterminer, favoriserait la représentation de la diversité des opinions et des forces politiques tout en garantissant la féminisation des assemblées territoriales, objectif que nous partageons toutes et tous. Notre collègue Marie-Jo Zimmermann a soulevé, à ce titre, des questions fondamentales. Nos concitoyennes ont aussi le droit d'accéder aux responsabilités. Or le mode de scrutin uninominal sec, tel qu'il nous est proposé, ne permet pas de favoriser la parité.
C'est la raison pour laquelle nous soutenons cet amendement visant à revenir au texte adopté par le Sénat en première lecture, ce qui permettrait de combiner les avantages des deux systèmes.
(L'amendement n° 196 n'est pas adopté.)