Concernant les mesures coercitives, notamment celle concernant le suppléant, je fais observer que, la plupart du temps, ce sont les femmes qui sont suppléantes.
S'agissant du financement, j'estime que nous sommes en train de monter une usine à gaz. Lorsque l'aide de l'État sera calculée pour les conseillers territoriaux et les élections législatives, les partis politiques seront encore moins perdants. À un moment donné, il faut savoir assumer ses choix et admettre que le mode de scrutin qui a été choisi aura pour conséquence la réduction du nombre de femmes dans des collectivités où elles sont aujourd'hui présentes. Elles donnent leur point de vue dans divers domaines, que ce soient l'urbanisme ou les grandes infrastructures. La gouvernance, j'en suis profondément persuadée, doit être mixte.