Il devait rendre son rapport en mai dernier, mais on n'en a toujours pas trace ! Il paraît qu'il est en cours de rédaction. Nous l'attendons avec beaucoup d'impatience – et je suis sûr de parler au nom de tous ceux de mes collègues représentant les bassins miniers qui sont présents ce soir.
La seconde décision, c'est l'introduction très sournoise il y a quelques mois, dans le cadre du projet de loi sur le dialogue social, de cette disposition sur le départ à la retraite des infirmières, qui constitue là aussi une remise en cause totale de ce qu'est la pénibilité de ce métier, qui est évidemment avérée, en particulier avec l'intensification de la charge de travail, sans oublier le quotidien de ceux qui l'exercent.
Je voudrais dire à Georges Tron que cela n'a rien à voir avec le système LMD – licence, master, doctorat. Vous avez simplement choisi de demander aux infirmières de se prononcer entre la catégorie A avec retraite à 60 ans et le maintien dans leur catégorie avec retraite à 55 ans – en réalité, ce sera plutôt 57 ans. Ne mêlez pas le système de reconnaissance des diplômes à cette décision : cela n'a strictement rien à voir !
Par ailleurs, le choix que vous avez fait est contestable. En effet, dans cette profession, l'âge effectif de départ à la retraite se situe à 57 ans. Les infirmières partent souvent très usées, très fatiguées. L'usure professionnelle dans cette profession est avérée, et il est normal que la représentation nationale vous demande très vite un rapport qui puisse en évaluer les conséquences. Cela paraît d'autant plus nécessaire que l'on va demander aux infirmières de faire un choix important d'ici à la fin de l'année.