Vous avez raison, madame la secrétaire d'État : on ne peut dissocier l'humain et l'urbain dans la politique de la ville.
Lorsque je vous ai interrogée en février sur le nombre de contrats d'autonomie signés – l'objectif étant, je le rappelle, de 45 000 –, vous m'aviez parlé de 26 000. Tout à l'heure, vous avez donné le chiffre de 32 000. Pour ma part, j'ai d'autres chiffres.
Selon l'Observatoire des ZUS, les quartiers comptent cinq millions d'habitants, dont un sur trois vit sous le seuil de pauvreté ; 26 % des jeunes – et parfois plus de 40 % – y sont au chômage. Vos moyens sont-ils adaptés à cette situation ?
Vous avez évoqué la gestion urbaine de proximité, outil très intéressant mais délicat à mettre en oeuvre. Que pouvez-vous faire pour dynamiser cette politique ?
Je rejoins par ailleurs mon collègue Le Bouillonnec s'agissant des effets de la loi DALO. Celle-ci ne peut être appliquée sans un réel développement de la construction sociale.