Fin avril, vous avez saisi le Premier ministre du blocage, faute d'arbitrage, de plusieurs dossiers importants – révision de la carte des ZUS, avenir des contrats urbains de cohésion sociale. Le 25 mai, il annonçait un nouveau report de ces réformes. Quel sentiment vous inspirent ces reports successifs ? Ne traduisent-ils pas une absence d'engagement, au moment même où les maires sont de plus en plus nombreux à dénoncer la dégradation sociale et économique des quartiers ?
Vous vous êtes prononcée pour une réduction du nombre des ZUS. À partir de quels critères celle-ci se fera-t-elle ? Et n'est-elle pas avant tout la conséquence de l'insuffisance de vos moyens financiers ?