Qu'il s'agisse de l'éducation, de la rénovation urbaine, de l'emploi ou de la sécurité, la distance entre l'intention – dont je ne méconnais pas la sincérité – et la réalité est grande. Je pense qu'il y a une vraie difficulté dans l'analyse de la situation : si le résultat obtenu est celui qu'on espérait, il y a bel et bien catastrophe !
Commençons par la rénovation urbaine. Le problème vient de ce que le contrat de départ n'a pas été prolongé. Actuellement, ce n'est donc pas l'État qui finance le renouvellement urbain, d'où la fameuse « bosse » à surmonter qu'a évoquée le président Ollier. Que se passera-t-il à la cessation du conventionnement avec le 1 % ? J'ai frémi en vous entendant évoquer le débat avec les bailleurs sociaux et l'idée de prélever sur les « dodus dormants » – d'autant que vous êtes « en concurrence » avec d'autres ministres sur ces pistes…