Puisque M. Ayrault nous invite à sortir de l'hypocrisie et à manifester du courage, je voudrais le renvoyer aux contradictions qui traversent le parti socialiste et qui sont dénoncées dans un journal qui ne lui est pas trop défavorable, un journal qui paraît en début d'après-midi.
L'un de vos principaux leaders, monsieur Ayrault, dit que le recul de l'âge de la retraite n'est pas un tabou : c'est Dominique Strauss-Kahn qui, parce qu'il a une vision assez large de ces problèmes, voit bien qu'il faut augmenter la durée de cotisation. C'est ce que font toutes les démocraties. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)