Monsieur Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales, vous êtes extraordinaire. Depuis le début de ce quinquennat, chaque année, à la veille de la loi de finances, vous nous dites : retenez-moi ou je fais un malheur ! Franchement, dites-vous, le bouclier fiscal, on voit bien que cela ne passe pas ; il faudrait supprimer l'ISF et créer une tranche supérieure de l'impôt sur le revenu. Mais à chaque fois, c'est pour l'année prochaine. Et vous venez encore une fois de redire la même chose !
Ce qui manque à certains membres de votre majorité, c'est un peu de courage, et même, je me permets de le dire, un peu de dignité ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)