Nous aussi nous demandons la suppression pure et simple du bouclier fiscal, sans à côté, sans compromis, sans concession. Il ne s'agit pas de mettre fin, d'un côté, au bouclier fiscal, tout en supprimant, de l'autre, l'impôt de solidarité sur la fortune. Tel n'est pas l'enjeu du débat.
Mais je voudrais dire notre regret que M. de Courson ne soit pas dans l'hémicycle au moment d'aborder cette discussion, tant les contrevérités – et même les mensonges – qu'il a lancées cet après-midi posent problème. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
En effet, mes chers collègues, la question n'est absolument pas, aujourd'hui, de savoir si des prélèvements supplémentaires vont être nécessaires ou non. Il s'agit de se demander, d'une part, qui va payer ces contributions complémentaires et, d'autre part, si avec le maintien du bouclier fiscal vous exonérez les plus hauts revenus de notre pays, les plus riches, les plus fortunés, ceux qui ont des revenus du capital,…