Vous serez également le juge de l'élection des parlementaires. Or, contrairement au Conseil d'État, le Conseil constitutionnel ne prend en considération que les résultats du deuxième tour ; malgré son incidence sur le résultat final, le premier tour est toujours oblitéré. À l'époque où Jean-Claude Gayssot était député de ma circonscription, le Conseil avait ainsi rendu un jugement qui revenait à dire que, même si ce qui s'était passé au premier tour n'était pas normal, le deuxième tour avait validé l'élection. Cette position du juge électoral vous semble-t-elle saine ?