Bien entendu. Les AOC sont traitées à part. Pour elles, les choses sont très claires ; elles sont régies par une charte très stricte, ce qui explique qu'on mette en général dix ans avant d'obtenir un label AOC, le temps de vérifier que les procédures sont bien respectées.
Ma deuxième remarque sur les produits transformés concerne le foie gras. Pourquoi la France a-t-elle pris cette position sur les 50 % de produit brut dans le produit final ? Parce que, dans un bocal de foie gras, on ne va pas se mettre à chercher d'où vient la graisse, l'eau, la farine, les éléments stabilisateurs et autres. Simplement, on veut savoir d'où vient le foie lui-même. Je vous indique tout de même – je sais que Germinal Peiro est sensible à ce sujet – que 60 % des foie gras consommés en France viennent de Hongrie. Le Sud-Ouest ne produit qu'une toute petite proportion de foie. Cela mérite d'être connu.
Troisième remarque, pour répondre à la question sur les marques et les circuits. Là aussi, je pense que la position française au sein de l'Union européenne permettra de clarifier les choses, aussi bien pour les produits bruts que pour les produits transformés, et d'avoir un étiquetage beaucoup plus précis.
(L'amendement n° 71 n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 474 n'est pas adopté.)