S'il s'agissait d'interdire des produits importés de ces pays, ce serait différent, mais il est normal que le consommateur sache d'où vient le produit qu'il achète. C'est un minimum. Il lui revient ensuite de prendre sa décision en connaissance de cause.
Nous avons bien admis, finalement, que le consommateur avait le droit de connaître la composition du produit qu'il achetait. Il serait normal que nous puissions, de même, lui indiquer sa provenance.
M. le rapporteur nous rappelle que les industries agroalimentaires ne sont pas toutes d'accord. On comprend pourquoi, mais elles doivent aussi accepter de jouer le jeu. Si elles ne veulent pas dire que le poulet dont elles se servent pour fabriquer des produits à base de poulet en Bretagne vient de Malaisie, il y a un problème. Il me semble normal que l'industriel assume ses choix. S'il les juge bons, il lui incombe de les défendre.