À l'instar du Grenelle de l'environnement, le projet de loi crée une boite à outils – l'expression est souvent employée par les ministres – et traduit une volonté. Mais cela ne suffit pas. Encore faut-il appliquer les principes que l'on affirme et donc mener une politique volontariste.
Hélas, j'ai constaté que les personnes concernées n'étaient pas sensibilisées notamment aux modalités d'approvisionnement en produits de proximité. C'est pourquoi il est nécessaire de les former. Au demeurant, cette formation n'est pas exorbitante. Si nous voulons que la boîte à outils soit utilisée par les personnels, il faut leur offrir une formation. Quant à la question des déchets, que j'ai évoquée tout à l'heure, elle est également en lien direct avec les préoccupations exprimées dans le Grenelle de l'environnement.
Je ne veux pas faire de procès d'intention mais, d'une façon globale, il me semble qu'au fond, on ne veut pas trop bousculer la mécanique très bien huilée des centrales d'achat. On affiche – « Y'a qu'à », « faut qu'on » –, mais, le moment venu, on se refuse à prendre des mesures concrètes.
(L'amendement n° 471 n'est pas adopté.)
(Les amendements identiques nos 261 , deuxième rectification, 348 rectifié et 623 rectifié ne sont pas adoptés.)
(L'amendement n° 354 n'est pas adopté.)