Même avis que le rapporteur.
Je veux dire à Mme Got et à M. Chassaigne toute l'importance que le Gouvernement accorde à la forêt, qui peut souvent apparaître comme la partie délaissée du ministère de l'agriculture, ne serait-ce que parce que le ministre est pris par les crises agricoles.
Si la forêt est parfois laissée un peu pour compte, elle n'en représente pas moins un atout majeur pour l'économie de notre pays, notamment pour le développement d'une économie verte à travers les matériaux de construction et les produits de remplacement. Le bois a un rôle de premier plan à jouer en ce domaine.
Nous devons améliorer la gestion de nos forêts pour en tirer un meilleur parti. Pour cela, il importe de mettre au point une assurance forêt et je veux vous dire qu'il n'y a pas de revirement du Gouvernement à ce sujet. Cela fait des mois que je me bats au niveau interministériel pour mettre en place cette assurance forêt qui sera une réalité quand nous aurons voté ce texte. S'il y a une chose dont je suis fier, c'est qu'à l'issue de nos discussions sur cette loi de modernisation, il n'y aura plus aucune filière agricole en France qui ne sera dotée d'un dispositif assurantiel.
Nous avons une petite divergence sur la question de savoir si, dans le cadre du compte « assurance-forêt », une part doit être réservée ou non à l'investissement. Nous allons en discuter à nouveau.
Alors que nous apprêtons à examiner les amendements à l'article 15, je veux redire ici tout l'attachement que le Gouvernement porte à la forêt. Le Président de la République s'est exprimé à Urmatt à ce sujet. Il s'agit pour nous de trouver les moyens de développer sa gestion de manière plus intelligente et performante.