Cet amendement est très important pour Saint-Pierre-et-Miquelon. Il a pour objet d'étendre à cet archipel le bénéfice de l'indication géographique dans le cadre de la valorisation des produits agricoles, forestiers, alimentaires et des produits de la mer.
Pour bénéficier d'un tel signe d'identification de la qualité et de l'origine, les produits visés doivent satisfaire à des conditions posées par un règlement européen. Or Saint-Pierre-et-Miquelon ne fait pas partie de l'Union européenne. L'archipel se voit donc refuser le bénéfice de cette mesure. Elle pourrait pourtant aider un territoire géographiquement et techniquement difficile d'accès depuis la métropole et depuis le Canada voisin à réduire son éloignement commercial. Elle serait de nature à promouvoir la qualité et l'origine d'une production malheureusement trop peu connue en-dehors de l'archipel.
Je précise que le même problème se pose à Wallis-et-Futuna.