C'est dans ma région qu'existe la plus vieille interprofession, celle du cognac, avec le BNIC. Chacun le sait, il existe de grandes disparités entre les exploitations viticoles : certaines font trois hectares tandis que d'autres atteignent les 300 hectares. Or tous les viticulteurs doivent faire partie de l'interprofession sans avoir, évidemment, la même vision des choses. Il est donc normal de donner la parole à tout le monde. C'est le principe même de la démocratie. On ne peut prétendre vouloir renforcer les interprofessions en muselant une partie de leurs membres, qui paient leur CVO. Ils paient, mais ils n'ont pas le droit à la parole !