Je précise d'ailleurs que je ne suis pas le premier ministre de l'agriculture, de gauche ou de droite, à défendre cette position. C'est simplement la sagesse qui commande d'avancer ainsi.
Sur le fond, je vous rejoins, monsieur Peiro : il faut en effet que les interprofessions évoluent ; je l'ai dit à la tribune, je le redis maintenant. Elles auraient tout intérêt à avancer vers l'ouverture à l'ensemble des organisations syndicales agricoles représentatives.
Du reste, les choses bougent. Le travail en commun est maintenant systématique. Toutes les organisations représentatives participent aux réunions que je programme sur le lait, les fruits et légumes, la viande. C'est un vrai changement au regard des pratiques antérieures. J'espère que cela apprendra à ces organisations syndicales à mieux travailler ensemble. Mais j'assume le choix, au lieu de passer par la loi, de laisser les interprofessions avancer librement vers cette ouverture qu'encore une fois, je juge nécessaire.