Du reste, on l'a dit tout à l'heure, nous avons constaté que la réduction des délais de paiement, de onze jours en moyenne, a parfois été payée fort cher par les fournisseurs, car les réductions de prix n'ont pas été compensées à due concurrence par le niveau des taux d'intérêt, puisque, vous le savez, les intérêts de l'argent au jour le jour sont extrêmement bas.
Deuxièmement, il faut tenir compte du fait que les petites entreprises n'ont pas les moyens de facturer aussi régulièrement que les grandes. C'est ce que nous ont dit leurs représentants lorsque nous en avons discuté avec eux. Ces entreprises s'accommodent donc en définitive assez bien d'une facturation en fin de mois payable le mois suivant, du moins tant que le loyer de l'argent reste celui que nous connaissons.
Comme membre de l'opposition, je préfère souvent confier à la loi le soin de trancher. Mais, sur ce sujet, je ferais volontiers confiance, au moins pour quelques mois, à la présidente de la CEPC…