de la commission des affaires économiques. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, depuis que le Président de la République, dans son discours de Daumeray du 19 février 2009, a annoncé le dépôt d'un projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, tout ce que la France compte de personnes dévouées au monde agricole travaille à l'élaboration d'un texte. Certaines personnes sont dévouées sincèrement, d'autres moins.
Nous travaillons à un texte qui permette d'apporter des solutions pérennes aux crises futures et pas seulement à la crise présente, et qui apporte des solutions concrètes et opérationnelles aux agriculteurs, afin qu'ils puissent lutter à armes égales avec leurs concurrents.
Ce texte doit aussi leur redonner espoir en l'avenir et tracer les grandes lignes de notre stratégie visant à adapter l'agriculture à l'après 2013.
Nous avons tous beaucoup travaillé sur ce projet de loi : le ministre évidemment, c'est bien normal, le Sénat bien sûr, les commissions de l'Assemblée saisies au fond et pour avis, vous tous qui avez déposé de très nombreux amendements qui reflètent les préoccupations des hommes et des femmes que nous rencontrons tous les jours dans nos circonscriptions.
L'agriculture passionne les Françaises et les Français. L'agriculture passionne les parlementaires.
Alors, ce texte est-il parfait ? Donne-t-il la clé qui sauvera les exploitations en difficulté, qui garantira un revenu stable à tous les agriculteurs et les protégera contre tous les risques qui menacent leurs entreprises ?
Bien sûr que non ! Je n'ai pas peur de le dire, car il ne faut pas promettre tout et n'importe quoi aux agriculteurs…