Les décisions que je vous propose représentent une vraie révolution dans beaucoup de filières agricoles. Cette révolution est nécessaire pour nous permettre de gagner en compétitivité et de valoriser au mieux nos produits comme notre modèle agricole.
C'est aussi pour cette raison que nous étendrons ces dispositions à l'outre-mer, en les accompagnant de mesures spécifiques car, là plus qu'ailleurs, ce secteur a besoin de soutien et de perspectives d'avenir.
Nous serons un exemple en Europe si nous restons en mouvement. Nous serons un modèle en Europe si nous ne cessons de faire preuve d'audace et de courage dans ce secteur et dans les autres, comme l'agriculture et la pêche française en ont témoigné depuis des décennies.
Hier, l'Europe était engagée dans un mouvement de libéralisation totale des marchés agricoles. Hier, l'Europe était engagée dans un démantèlement total des instruments d'intervention sur les marchés agricoles. En octobre dernier, la Commission européenne proposait formellement une réduction de 40 % du budget de la politique agricole commune.
Aujourd'hui, à l'heure où je vous parle, sous l'impulsion de la France et de son Président de la République, vingt-deux États se sont prononcés pour un maintien du budget de la politique agricole commune. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)