Il est temps aussi de favoriser l'émergence d'une interprofession de la pêche, pour mieux défendre les intérêts des pêcheurs. Nous le ferons grâce au regroupement des comités locaux des pêches et au renforcement des comités régionaux, prévus dans ce projet de loi.
Il est temps de réduire notre dépendance à l'importation de produits de la mer qui atteint actuellement plus de 80 %, ce qui n'est pas acceptable dans un grand pays maritime comme la France. Nous le ferons grâce au développement raisonné de l'aquaculture qui vous est proposé dans ce texte. Je tiens à remercier le co-rapporteur Louis Guédon pour toutes ses propositions dans ce domaine.
Mesdames et messieurs les députés, l'agriculture et la pêche n'appartiennent pas seulement à la tradition de la France ; ce sont des forces vivantes pour notre pays. L'agriculture et la pêche ne sont pas des secteurs du passé ; ce sont des atouts majeurs pour notre avenir.