Quand nous aidons un exploitant à faire un bilan de performance énergétique, nous l'aidons à réduire ses coûts de production tout en protégeant l'environnement.
Quand nous classons la méthanisation en activité agricole – comme ce texte le prévoit – nous favorisons le traitement des rejets tout en produisant de l'énergie renouvelable et en permettant à l'exploitant de dégager un revenu supplémentaire.
Quand nous finançons la recherche sur la propulsion hybride diesel-électrique des navires de pêche, comme je l'ai proposé hier à Étaples-sur-Mer, nous protégeons les mers tout en réduisant les charges des pêcheurs : 50 % environ du coût du poisson résulte de la consommation de carburant par le navire ; ce modèle économique dépendant exclusivement des ressources fossiles n'est plus tenable.
De la même façon, le coût des intrants azotés représente 10 % des charges des agriculteurs, sachant que la totalité des intrants représentent 30% des charges Ce modèle économique n'est plus tenable non plus.
La force de la France, c'est précisément de chercher des solutions alternatives, de proposer un modèle de développement agricole durable. Grâce aux efforts de tous, nous sommes sur la bonne voie.
Venons-en au sujet sensible des installations classées, qui a fait les délices de la presse. Nous ne prendrons aucune décision qui puisse remettre en cause les efforts accomplis par les agriculteurs afin de mieux préserver l'environnement en Bretagne comme ailleurs.
Cela étant, à l'intention des députés qui ont déposé des amendements sur ce sujet, je précise que nous trouverons des solutions concrètes visant à raccourcir et simplifier les démarches administratives qui pèsent trop lourdement sur les exploitants agricoles.