L'observatoire des prix et des marges sera donc renforcé. Il touchera tous les produits agricoles. Il traitera également la question des coûts de production, pour aider les producteurs à les réduire. Il sera dirigé par une personnalité de haut niveau, qui expliquera les résultats de l'observatoire et qui permettra aux parlementaires d'en tirer toutes les conséquences.
Nous voulons aussi supprimer les remises, rabais et ristournes qui jouent au détriment du producteur. Nous voulons encadrer les marges en période de crise, grâce à l'accord qui a été signé avec la grande distribution, sous l'autorité du Président de la République.
Il ne s'agit pas d'opposer producteurs, distributeurs et industriels. Il s'agit simplement de mettre davantage de transparence et d'équité dans les relations commerciales. C'est la condition d'un meilleur travail en commun, dans l'intérêt de tous.
Dans un monde agricole où les crises sanitaires et les incidents climatiques – encore tragiquement présents dans l'actualité récente – sont de plus en plus fréquents, la défense du revenu des producteurs passe aussi par une amélioration des dispositifs de couverture des risques.
Nous étendrons donc la dotation pour aléa aux risques économiques. Nous élargirons le fonds de garantie des calamités agricoles aux risques sanitaires et environnementaux. Enfin nous développerons l'assurance, avec les travaux sur la réassurance publique qui, pour la première fois, seront mentionnés dans un texte législatif.