Je voudrais vous dire merci pour elles, merci pour la mémoire de celles qui ont perdu la vie, merci pour celles qui attendent tant de nous aujourd'hui.
Vous avez fait de ce 29 juin un jour historique : vous avez fait passer l'urgence de la lutte contre les violences faites aux femmes devant les luttes partisanes, et même devant les luttes de chambre. Vous avez choisi à l'unanimité le compromis et l'urgence. Merci d'avoir su faire de ce combat la cause de la nation tout entière.
Je voudrais évidemment remercier Guy Geoffroy, votre rapporteur, Mme Bousquet, la présidente de votre commission spéciale, et l'ensemble des parlementaires qui se sont engagés.
Si ce jour est historique, nous savons qu'au-delà du renforcement de notre arsenal législatif, au-delà de l'introduction de nouveaux moyens technologiques, notre vigilance doit être de tous les instants, et sur tous les territoires. En restant mobilisés, nous n'accepterons jamais que les violences faites aux femmes ne fassent partie de l'acceptable. Merci pour votre travail. (Applaudissements sur tous les bancs).