Je ferai une remarque préliminaire : jeudi prochain, à dix heures, le Premier ministre installera l'observatoire de la parité. Nous sommes plusieurs ici à en être membres. En tant que rapporteure générale, je demanderai que l'observatoire évalue les moyens et l'impact de cette grande cause nationale qui a été décidée sur les violences faites aux femmes. Je pense que cela peut être aussi un de ses rôles.
Pour l'heure, le groupe UMP votera avec solennité et enthousiasme cette proposition de loi constructive et essentielle.
Bien sûr, nous aussi, nous aurions aimé que certaines dispositions adoptées par l'Assemblée nationale en première lecture fussent conservées. Mais il était indispensable d'aboutir que nous aboutissions à un vote conforme pour que la loi soit immédiatement applicable, d'autant qu'elle a suscité une attente très forte chez les femmes. Ce qui suppose que les décrets d'application soient rapidement publiés…
Cela exige aussi une pleine mobilisation des services de l'État, et sur tous les territoires. Même si elle est très forte dans certains départements, je suis frappée de voir qu'il n'en est pas de même partout.
Cela suppose également une formation accrue des personnels de police, nationale et municipale, et de l'ensemble des personnes qui composent le corps médical ou qui ont à connaître de ces sujets.
Cela impose aussi que le Gouvernement veille à la construction de logements d'urgence, en quantité insuffisante aujourd'hui…