Le fait est devenu suffisamment rare dans nos institutions pour être souligné.
Ensuite, parce que la recherche du consensus a été permanente – même si elle n'a pas été toujours facile – entre nous et avec nos collègues du Sénat. L'intérêt supérieur que représente la dignité de la femme, le respect de la personne humaine, dans une société qui se réclame des droits de l'homme exigeait que nous agissions.
Enfin, parce que ces pratiques odieuses dont les femmes sont encore trop souvent victimes dans notre pays sont ainsi mises au ban.
Nous pouvons être fiers de la création de l'ordonnance de protection, innovation juridique essentielle, des mesures visant à assurer la protection des enfants et des femmes étrangères, du début de spécialisation de la magistrature – même si beaucoup reste à faire – et surtout de notre souci d'éducation au respect de la femme.