En la matière, il ne faudrait pas détourner l'intention du législateur
À ceux qui parlent de « pénalisation », de « dissuasion nucléaire », de « cynisme », d'« indignation » et nous demandent si nous connaissons les familles en difficulté, je réponds que cela ne me dérange pas d'aller dans ma circonscription rencontrer les parents, pour leur expliquer que nous allons mettre en place une nouvelle mesure visant à lutter contre l'absentéisme scolaire.
Au bout du compte, on touche une limite, celle de la décentralisation qui fait que, actuellement, on a mis entre les mains des présidents de conseil général l'argument législatif. En remettant l'inspecteur d'académie, les directeurs d'établissements et les éducateurs au centre du dispositif, on fait confiance à ceux qui représentent la communauté éducative pour faire en sorte que cette loi soit appliquée de manière intelligente : il s'agira, non pas de sanctionner ni de réprimer bêtement, mais d'accompagner les jeunes pour qu'ils fréquentent l'école, lieu de l'instruction et de la socialisation. (Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP.)