Je suis favorable à l'amendement, mais ce n'est pas de dispositions, réglementaires ou législatives, que nous manquons, mais de volonté. Nous avons une approche plus affective qu'économique du problème. Les centres régionaux de la propriété forestière ayant perdu un certain nombre de compétences, nous manquons d'animateurs sur le terrain afin de « booster » le remembrement. Si l'on veut réaliser une route forestière, on a parfois besoin d'une personne à temps plein pendant quatre ou cinq ans pour réussir à mettre tout le monde d'accord. Lutter contre le morcellement exige surtout de la pédagogie, à même de changer les mentalités, et c'est un chantier beaucoup plus lourd.