Je tiens au conditionnel, car je ne voudrais pas préjuger le contenu du dispositif qui sera mis en place.
Pour la réassurance publique, deux cas de figure sont possibles : soit la réassurance publique est garantie quoi qu'il arrive, et pour les assureurs privés, c'est l'État qui va payer pour tout ce qui relève de la réassurance – c'est l'effet d'aubaine ; soit une réassurance privée intervient au maximum de ses capacités financières, et la réassurance publique intervient en dernier recours.
Je ne voudrais surtout pas que les assureurs privés aient le sentiment que l'on pourrait envisager de sauter l'étape réassurance privée. Je suis donc défavorable également au sous-amendement oral.