Il s'agit là d'un amendement de précision. Monsieur le secrétaire d'État, je vous ai interrogé sur ce sujet dans la discussion générale ; j'ai fait un effort d'imagination, mais j'ai mal compris votre réponse : je suis sûre que vous vous ferez un plaisir de me l'expliquer à nouveau.
Je vois ce que « centre ville » et « centre de quartier » veulent dire. Prenons l'exemple d'une ville que vous connaissez bien : à Châlons-en-Champagne, le centre ville, c'est la place de la mairie ; et si l'on va au Verbeau, on est au centre d'un quartier.
Mais je ne vois pas comment – dans la vraie vie, si j'ose dire – nous allons définir la notion de « centralité urbaine ». Dans le cas d'un bourg, par exemple, il y a souvent une place centrale et un petit centre commercial, ou quelques petits commerces autour de quelques immeubles. De quoi s'agit-il alors ? Peut-on utiliser, dans ce cas-là, la notion de « centralité urbaine » ? Jusqu'à quel seuil s'applique-t-elle ?
Pour qu'il y ait un contenu normatif, pouvez-vous nous donner une définition concrète ?