Je ne suis pas insensible aux arguments juridiques de Mme la secrétaire d'État, mais nous sommes devant un vrai problème.
Dans l'ancien dispositif, la taxe locale d'électricité était une taxe ad valorem ; elle suivait donc le même régime que la TVA.
Dans le cas présent, nous avons deux impôts sur la facture. En cas de facture impayée, l'entreprise peut récupérer la TVA – le droit communautaire le prévoit – mais ne peut demander le remboursement de la taxe locale d'électricité.
Le système Gaubert – excusez-moi, mon cher collègue, de l'appeler comme ça – est un dispositif purement conventionnel.
Le Gouvernement ne pourrait-il réfléchir à un dispositif équivalent à celui appliqué pour les impôts locaux, qui prévoit un pourcentage calculé sur les impayés ? Il s'agit d'éviter que ce soit le collecteur d'impôts pour le compte des collectivités locales qui, in fine, supporte le coût.
Cette idée serait-elle eurocompatible, madame la secrétaire d'État ? Si oui, je retire mon amendement. Mais le problème est réel et plusieurs collègues y ont été confrontés dans leurs syndicats respectifs.