Je vous mets en garde, monsieur le secrétaire d'État. Ce type de raisonnement n'est pas bon pour l'Auvergne et l'image que l'on se fait des Auvergnats ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) La proportionnelle ne règle pas les comportements des partis politiques, pas plus qu'aucun autre mode de scrutin. Je me souviens comment avaient été élaborées les listes dans mon parti en 1986, comme vous vous rappelez très certainement ce que vous avez fait dans le vôtre : les députés de 1981 chez nous, et ceux de 1978 chez vous ont tout fait pour être à nouveau élus. C'était majoritairement des hommes. La proportionnelle n'a alors pas suscité de comportement particulier vis-à-vis de la parité. C'est la loi de juin 2000 qui a obligé à adopter, dans les listes établies à la proportionnelle, une démarche de parité, totalement indépendante du choix des partis politiques. C'est depuis cette époque que le scrutin à la proportionnelle donne réalité à cette obligation de parité. On ne peut donc en aucun cas se référer aux élections de 1986 . La démonstration est faite : sans volonté politique, aucun mode de scrutin ne peut régler la question de la parité.
(L'amendement n° 584 est adopté.)