…a trouvé le système : le suppléant, dit-il, aura un rôle important afin d'alléger les obligations du conseiller territorial, notamment sa participation aux nombreuses instances départementales et régionales : il sera même défrayé de ses frais, mais il ne bénéficiera pas lui-même d'une indemnité permanente. La place des femmes, que vous prétendez mettre en avant, est plutôt minimisée !
Vous pouvez arguer du fait que le personnel politique est en trop grand nombre et qu'il faut le réduire de moitié. Mais si tel est le cas, n'allez pas nous sortir, comme le fait M. Hortefeux, ministre d'Auvergne, qu'il faut créer des suppléants au motif que les titulaires n'auront pas le temps de se déplacer et de siéger dans toutes les instances !
Vous êtes en pleine contradiction. Si un élu démissionne, une femme le remplacera… Quel mépris pour les femmes ! Ensuite, vous créez un poste de suppléant, en le défrayant de quelques dizaines d'euros. Franchement, du point de vue de la démocratie, c'est un retour en arrière catastrophique !