Cet amendement vise à confier deux missions supplémentaires à l'agence : la promotion et la commercialisation des chèques-vacances. L'objectif est qu'elle ait la garantie de maîtriser leur gestion et leur commercialisation. Ce que l'on craint, c'est que, par manque de moyens, elle perde petit à petit ses missions au profit d'entreprises privées qui, par convention, en assureraient certaines.
Il y a aussi l'idée de concourir à la mise en oeuvre des politiques sociales du tourisme. Comme l'a souligné M. Couve, les difficultés s'aggravent, les personnes les plus modestes ne peuvent plus partir en vacances. Avant, il y avait en gros deux catégories. Les salariés arrivaient plus ou moins à partir, en particulier grâce aux associations de tourisme social ou associatif. Des efforts étaient faits pour eux, notamment grâce aux comités d'entreprise, qui investissaient et donnaient certaines facilités. Par contre, les travailleurs précaires, les titulaires d'un CDD, les personnes au chômage ou bénéficiant de minima sociaux avaient des difficultés et, à l'exception de quelques actions de solidarité, ne pouvaient pas partir en vacances. Aujourd'hui, il y a une autre catégorie, les salariés pauvres et, de plus en plus, ceux qui sont touchés par le chômage partiel.
Il faut donc inscrire l'exigence de la mise en oeuvre des politiques sociales du tourisme pour que cela devienne vraiment l'une des priorités de l'agence.