En votant cet article 13 ter, nous allons en quelque sorte prendre une nouvelle orientation : le sport professionnel sera désormais à part. Or il ne faut pas courir ce risque.
On nous dit qu'il y a urgence : monsieur le secrétaire d'État, je suis prête à consacrer plus de temps à nos travaux pour examiner votre projet de loi. Je sais qu'il est prêt car vous en parlez beaucoup dans tous vos déplacements. Soumettez-le à l'Assemblée. Nous serons là pour en discuter. Nous examinerons cet article 13 ter dans le cadre de ce texte.
Certains ont parlé des clubs européens, de l'Espagne, de la Grande-Bretagne. Mais vous qui suivez tous attentivement le sport, qu'il soit amateur ou professionnel, ne pouvez ignorer que ces clubs sont hyper endettés. Cela a été souligné par le président de l'UEFA, Michel Platini, ou même par le président de la ligue de football professionnel, M. Thiriez. Ce n'est donc pas de ce côté-là qu'il faut chercher un modèle pour les clubs français. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)