Je rejoins Mme la ministre lorsqu'elle rappelle que l'on ne peut opposer « bien gérer » et « bien soigner ». Tout homme politique responsable doit garder cela à l'esprit. Mais votre propos peut signifier que les deux doivent être mis sur le même plan. Or j'ai vraiment le sentiment, après avoir écouté les uns et les autres dans ma circonscription, que l'article va trop loin dans une logique comptable. J'ai ainsi entendu exprimer les plus grandes craintes de la part des victimes de l'amiante, qui s'inquiètent des conséquences d'une application à la lettre de cet article. Si nous pouvions le supprimer ou fortement l'amender, cela rassurerait beaucoup de monde.