Il ne faut jamais opposer bien soigner et bien gérer.
Ce dont manquent les médecins prescripteurs pour ces actes en série – et il ne s'agit pas seulement de masso-kinésithérapie – c'est de référentiels fondés sur une appréciation médicale. Qui peut apporter cette appréciation médicale sinon la Haute autorité de santé ?
Ces référentiels sont une aide que nous apportons aux médecins prescripteurs. Il y a actuellement des différences considérables dans les prescriptions. Les référentiels médicalisés correspondent à des pathologies – on pourrait citer le cas de la rééducation après la pose d'une prothèse de hanche – et ils faciliteront les prescriptions. S'ils estiment au cours du traitement que des actes supplémentaires sont nécessaires, les médecins traitants ont tout le temps d'en référer confraternellement au médecin de la caisse.
Ce n'est absolument pas une agression, une mise sous tutelle de la prescription médicale. C'est au contraire une aide que nous apportons.