Je ferai remarquer à M. Plisson que les pastilles du ministre sont indiquées pour les toux grasses, j'ai les mêmes ; s'il en souhaite pour les toux sèches, j'en ai d'autres dans ma poche. (Sourires )
D'autre part, je souhaiterais que les usages puissent évoluer, parce que ma façon de lutter contre cela est de porter un foulard, ce qui est contraire aux usages de l'Assemblée. Si l'on pouvait changer les usages, et avant d'en arriver au bonnet, que les hommes puissent avoir un foulard, on aurait fait un grand pas.
Ceci dit, sur la question de l'utilisation de l'eau, il y a longtemps que le problème est posé. Dans ma circonscription se trouve une école exemplaire, qui a des panneaux solaires et calcule ses dépenses énergétiques. Sur la question des eaux récupérées pour les toilettes publiques, elle était en situation « illégale »... J'ai posé des questions écrites, demandé des explications, et il y avait des interprétations divergentes selon les départements. Nous attendions tous l'arrêté. Surprise ! Il allait complètement à l'inverse de ce que nous attendions. Je pensais que l'on serait restrictif pour les logements privés qui sont difficiles à contrôler, mais plus tolérant pour les bâtiments publics, qui sont contrôlés. Eh bien, pas du tout ! C'est le contraire qui s'est passé.
Nous sommes tous d'accord sur l'objectif, mais si le décret est aussi imprécis et nous ramène au débat précédent, nous n'aurons pas avancé. Il faudra donc faire des décrets contredisant cet arrêté.