Nous sommes là pour trouver, grâce à la convergence, des complémentarités.
Ce que vous dites vaut pour certains endroits du territoire, mais pas partout. Nous ne sommes dans un système homogène et c'est l'extension de la tarification à l'activité au système hospitalier dans sa globalité qui nous permettra d'établir une comparaison. La prochaine loi et la mise en place des ARS nous aideront grandement à atteindre cet objectif. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas faire de comparaison, parce que, sur le terrain, la situation diffère, d'une région ou d'un département à l'autre.
En revanche, et j'y insiste, il nous faut aujourd'hui une convergence intelligente. Le privé n'exercera plus dans certains secteurs qui ne sont plus rentables. Mais si ces secteurs passent dans le public, le prix sera immédiatement multiplié par quatre. Il faut donc reconsidérer la valeur de ces actes, pour qu'ils restent dans le secteur où ils reviennent le moins cher à la collectivité. Voilà ce que j'appelle la convergence intelligente, et c'est ce vers quoi nous devons tous aller.