Il s'agit de compléter la composition « grenellienne » du comité de suivi des énergies renouvelables en précisant que les cinq parties prenantes doivent y siéger.
J'ajouterai quelques mots à propos des amendements précédents que je n'ai pas eu l'honneur de défendre – notamment l'amendement n° 703 et celui de M. Ollier concernant l'Institut français du pétrole. Cet établissement public, qui compte des centaines de géologues, d'ingénieurs, d'économistes et autres experts, depuis plus de soixante ans qu'il existe, a publié des milliers de rapports et de livres dont pas un seul ne porte sur ce qu'on appelle dans les pays anglo-saxons le peak-oil – le pic de production de pétrole – qui me semble pourtant un phénomène aussi important et à l'évolution aussi rapide que les risques du changement climatique connus grâce au GIEC et dont il est beaucoup question dans le présent texte.
Ainsi, ni dans la loi Grenelle ni à l'Institut français du pétrole on n'évoque le pic de production de pétrole. J'y vois une forme de cécité – j'hésite à parler d'obscurantisme – de la part dudit institut ou des rédacteurs du texte, alors que nous devons traiter ce problème d'une importance considérable de toute urgence : il produit déjà des chocs économiques, sociaux, géologiques et écologiques dont on entendra de plus en plus parler. Je déplore donc une sorte d'omertà française, comme si nous étions un isolat dans le monde des matières premières et de la géologie. Cela ne se passera pas ainsi. Je suis donc quelque peu déçu par une partie de ce Grenelle 2