…prêt à voter quand il sent que c'est l'intérêt commun. M. Urvoas est l'un des plus fins juristes que nous puissions trouver dans cet hémicycle. Or nous constatons, avec regret, que les souhaits de l'opposition sont une nouvelle fois écrasés, bafoués, méprisés, jetés au pied des pupitres.
Franchement, ce que nous demandons pour que nous puissions voter le texte tous ensemble ne nous paraît pas exorbitant. Cela le paraît à vous, et c'est dans la logique de la dérive de cette mandature. Au fil des mois, les pouvoirs de l'opposition sont rognés un à un. Entre vos discours et la réalité, il y a un grand pas. Quant à vos arguments, M. Urvoas, qui est pourtant un homme délicieux et qui ne prononce jamais un mot injurieux, les a qualifiés à voix basse, en écoutant le rapporteur, d'un terme que je n'ose pas répéter. Monsieur le rapporteur, nous espérions de votre part une vision plus républicaine et plus démocratique.
(L'amendement n° 4 n'est pas adopté.)
(L'article 2 est adopté.)