Nous soutenons l'amendement de M. Dionis du Séjour.
Madame la ministre, parmi les surendettés, vous nous direz qu'il y a beaucoup d'accidentés de la vie. Or, l'accident de la vie, c'est souvent la perte de l'emploi avec pour conséquence à court terme la perte de revenus. Certes, tous les accidentés de la vie ne sont pas surendettés, et heureusement ! Et les problèmes que nous voulons régler en légiférant concernent souvent peu d'individus. On a installé des radars sur les routes ; pour autant, tous les automobilistes ne dépassaient pas la vitesse autorisée. Ils ont été mis en place pour ceux qui commettaient des excès de vitesse. Aussi, votre argument ne me semble-t-il pas recevable. La proposition de M. Dionis n'est pas compliquée et elle ne coûte rien. Il s'agit simplement d'optimiser l'information des citoyens dont le contrat de travail est rompu. Voilà pourquoi je ne comprends pas que vous ne fassiez pas preuve d'un esprit d'ouverture.
(L'amendement n° 328 n'est pas adopté.)