En revanche, la majorité actuelle a fait des gestes forts en ce sens – on a évoqué la commission des finances ou la Cour des comptes et, surtout, je le répète, la réforme constitutionnelle.
Nous nous honorerions en poursuivant sur cette lancée et en montrant que nous ne sommes pas sectaires. Si nous étions véritablement vertueux, nous irions même jusqu'à l'échelon du groupe politique. En effet, nos divergences ne se réduisent pas au clivage entre majorité et opposition ; elles sont plus subtiles. Ainsi, dans le présent débat, certains voient dans le crédit le moteur de la consommation alors que d'autres, dont nous faisons partie, s'intéressent davantage à une croissance durable.
Quant au second argument de notre rapporteur, selon lequel on travaillerait bien à quatre, alors que les conditions de travail deviendraient insupportables à six, il n'est pas très solide.
Pour ces raisons, il faut voter tranquillement cet amendement.