Dans tous les cas, il s'agit d'annihiler la portée du dispositif qui est proposé. Certes, il n'est pas merveilleux et est loin d'être la panacée, mais il permettra d'assurer une certaine vigilance. J'établis, du reste, une comparaison avec l'instauration du médiateur du crédit dont vous savez bien que les banques attendent avec impatience qu'il disparaisse. Chaque fois qu'il y a quelqu'un pour suivre avec intérêt et vigilance ce qu'elles sont en train de faire – pas toujours proprement au regard de ceux qui empruntent à des taux insoutenables –, elles ne le supportent pas. Je m'étonne donc qu'un certain nombre de nos collègues défendent l'opacité des banques.
Nous sommes réunis ici pour faire en sorte qu'il y ait le maximum de transparence à l'égard de ceux qui empruntent. Même s'il n'est pas la panacée, de grâce maintenons ce dispositif. Si nous le supprimions, nous franchirions toutes les lignes jaunes, mon collègue Brard vient d'en faire la démonstration bien mieux que je ne pouvais le faire.