Notre rapporteur a autorité dans les domaines que nous évoquons actuellement. Je lui ai d'ailleurs un jour exprimé mes regrets que ses compétences n'aient pas été retenues au niveau international, et je pense que nous aurions peut-être progressé davantage s'il avait été choisi par les autorités internationales pour conduire les stratégies ; c'est vous dire quel est mon état d'esprit.
Je comprends M. Lamour quand il affirme qu'il appartient à l'AFLD d'aller chercher les marchés. En l'occurrence cependant, il s'agit d'abord d'un enjeu d'action publique. La secrétaire d'État chargée des sports a titillé l'intérêt de tout le monde, au Sénat, en évoquant une somme de 4 millions d'euros. Nous avons tous relevé la tête à l'annonce de cette nouvelle, laquelle n'a malheureusement pas été concrétisée par la suite. Sans remettre en cause l'idée selon laquelle l'AFLD devrait chercher à mettre en oeuvre ses compétences là où il y a des attentes et des besoins, nous proposons d'affecter ces fonds à l'agence.
L'État ne peut ignorer l'insuffisance de ressources de l'agence, qui pourrait l'empêcher de mener à bien ses missions. Si nous nous trouvions dans cette situation – que je ne vous suspecte pas du tout de rechercher –, ce serait une véritable catastrophe. C'est pourquoi nous proposons d'affecter des fonds à l'AFLD, afin de lui permettre d'accomplir l'indispensable oeuvre d'action publique qui lui incombe.